Great in the concrete

  • Mise en page : Tayeb Kendouci | Typographie: Tribute, Frank Heine, 2003 | Remerciements à Alexandra Romy, Aline Martins, Martello, Cassiane Pfund, Caroline Bourrit, Caroline Hotte, Chonja Lee, Claire Brizon, Cédric Fauq, Chantal Lafontant-Vallotton, Claude-Hubert Tatot, David Chojnacki, David Lemaire, Denis Pourawa, Faisal Mah, Frederic Elsig, Hans-Jörg Staub, Izabel Barros, Jean-Pierre & Joëlle Pfund, Juliette Colomb, Lisa Junod, Marc Calame, Marie Gaitzsch, Marine Kaiser, Marilou Thiébault, Mylène Steity, Nathalie Ljuslin, Nathan Solioz, Nessim Kaufman, Noémi Michel, Paul Hutzli, Pierre Leguillon, Ruth Noemi Bendel, Sara Petrella, Sebastien Verdon, Segen Tezare, Tarek Lakhrissi & Tayeb Kendouci. Merci également au Collectif pour la Mémoire.
  1. Bill Troop réagit à un texte de Jon Downer accompagnant la publication de Tribute chez Emigre. Le texte de Bill Troop est consultable sur le site de Luc Devroye. Voir [en lien].
  2. Aloïs Riegl, Le culte moderne des monuments, éditions Alia, Paris, 2016, p. 9.
  3. Pierre Nora, Les lieux de mémoire, tome 1, Paris, Gallimard, coll. : « Bibliothèque illustrée des histoires », 1984, pp. 24-25.
  4. Pierre Nora, Op. cit., pp. 24-25.
  5. En 1986, le texte de Louis-Edouard Roulet publié dans David de Pury 1709-1786 établit un lien entre son activité commerciale et la traite des Noirs. À ce propos, l’auteur énonce l’écueil d’un jugement anachronique : l’expression d’une condamnation du passé à l’aune de sensibilités morales contemporaine sans chercher à « situer les problèmes dans leur contexte historique et leur environnement social ». Voir Louis-Edouard Roulet, David de Pury 1709-1786, Gilles Attinger, Neuchâtel, 1986, p. 57. Pour Gilles Forster « il est plus que probable que de nombreux Neuchâtelois aient acquis des actions de (…) compagnies [à charte, actrices incontournables du commerce d’esclaves]. Activité normale, placement anodin, la traite fait indéniablement partie de l’économie et de la finance de son temps ». Voir Gilles Forster, Neuchâtel, l’esclavage et la traite négrière : entre mémoire refoulée et histoire occultée in Donatella Bernardi & Noémie Etienne (Hgs.), Eternal Tour 2009, Neuchâtel, p. 69.
  6. David d’Angers prit le nom de sa ville natale pour éviter la confusion avec son contemporain, le peintre Jacques-Louis David. Son œuvre de statuaire civique monumentale fait la part belle aux « grands hommes », bienfaiteurs de l’humanité, et célèbre le souvenir de leurs exploits. Parmi ses plus célèbres œuvres, il réalisa le fronton du Panthéon en 1830.
  7. En outre, il fut anobli baron par le roi de Prusse en 1785. Voir Frédéric Inderwildi, « Pury, David de », in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS). La famille De Pury fut agrégée à la noblesse prussienne par un diplôme de Frédéric Ier du 16 novembre 1709, avec la distinction d’ajouter dans l’écusson de leur armoirie un chef d’argent à l’aigle issante de sable, emblème prussien. Voir Olivier Clottu, L’aigle prussienne dans les lettres de noblesse et d’armoiries concédées par le Roi de Prusse à des Suisses, Archives héraldiques suisses n°95, 1981, p.45.
  8. Propos d’Izabel Barros in Emmanuel Gehrig, David de Pury : l’embarrassant bienfaiteur, in Passé simple, mensuel romand d’histoire et d’archéologie, nr. 29, novembre 2017.
  9. Pétition du Collectif pour la mémoire, On ne veut plus de statue d’esclavagiste ! Pour que la statue de David de Pury soit retirée, lancée le 09 juin 2020 sur Change.org et déposée à la Chancellerie de Neuchâtel le 17 juillet 2020. Voir [en lien]
  10. À ce propos, la date inscrite sur le socle du monument est erronée : MDCCXLIII devrait être MDCCXLIV.
  11. Auguste Bachelin, Iconographie neuchâteloise ou Catalogue raisonné des tableaux, dessins, gravures, statues, médailles, cartes et plans, relatif du canton de Neuchâtel, Wolfrath et Metzner, 1878, pp. 254-255.
  12. Maurice Jeanneret, L’érection difficile du monument de Purry, Musée neuchâtelois, 1955, p. 156.
  13. Elisabeth Crettaz-Stürzel et Madeleine Florey, Une place et une statue in Passé simple, mensuel romand d’histoire et d’archéologie, 2020/59, p. 22.
  14. En 1851, lors du coup d’état de Napoléon III, il fut arrêté et condamné à l’exil.
  15. Jacques-Louis de Pourtalès (1722-1814) « fonda en 1753 avec Claude-Abram Du Pasquier la société Pourtalès et Cie. Elle s’occupait du commerce des indiennes et ouvrit comptoirs et entrepôts dans toute l’Europe, en Inde et aux Antilles (plantations de café et de sucre à la Grenade). Doté d’un sens des affaires hors normes, travailleur infatigable, grand voyageur, il traversa les différents régimes politiques sans encombre, passant du négoce à la banque d’affaires. Le « roi des négociants » amassa une fortune colossale dont il consacra une partie à la création d’un hôpital pour les pauvres à Neuchâtel, qui porte toujours son patronyme ». Voir Myriam Volorio Perriard, « Pourtalès, Jacques-Louis de » in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS). « En 1771 il achète en compagnie de Johan Jakob Thurneysen (1729-1784). Un industriel de Bâle, des plantations sur l’île de Grenade, colonie anglaise située dans les Antilles. Les deux plus grandes sont « Clavier » et « Larcher », qui emploient chacune environ 160 esclaves ; si l’on se réfère aux plantations recensées dans les Antilles françaises au XVIIIe siècle, on peut considérer qu’il s’agit de grands domaines ». Voir Thomas David, Bouda Etemad, Janick Marina Schaufelbueh, La Suisse et l’esclavage des Noirs, Editions Antipodes et SHSR, seconde édition, 2020, p. 56.
  16. Maurice Jeanneret, Op. cit., p. 99.
  17. Maurice Jeanneret, Op. cit., p. 156.
  18. Lettre d’Achille Leclère à H. Chatonay, 27 juin 1846 cité in Maurice Jeanneret, Op. cit., p. 104.
  19. Lettre du comte de Pourtalès-Gorgier à Meuron-Terrisse, 22 décembre 1847 cité in Maurice Jeanneret, Op. cit., p. 108.
  20. Manuel du Conseil, vol. 36, p. 483 cité in Maurice Jeanneret, Op. cit., p. 98.
  21. « La Constitution [de 1848] limite fortement l’autonomie des communes et abolit tous les privilèges et franchises de l’ancien droit coutumier. Les principales victimes de la révolution sont les bourgeoisies et certaines communes, ainsi que le pouvoir ecclésiastique ». Voir Jean-Marc Barrelet, « Neuchâtel (canton) » in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS). Jean-Pierre Jelmini précise que l’ancienne Bourgeoisie, officiellement éteinte avec l’instauration de la République, sera définitivement déboutée de tous ses droits en 1875 par le jugement du Tribunal fédéral. Voir Jean-Pierre Jelmini, Neuchâtel 1011-2011: mille ans – mille questions – mille et une réponses, G. Attinger, Neuchâtel, 2010, p. 63.
  22. Philippe Henry, Jean-Pierre Jelmini (dir.), Histoire du pays de Neuchâtel, t. 2, De la Réforme à 1815, Hauterive, 1991, p. 79.
  23. Lettre de Favarger à Meuron-Terisse, 23 décembre 1854 cité in Maurice Jeanneret, Op. cit., p. 149. Charles-Louis Favarger (1809-1882), avocat et notaire, membre des conseils de la ville de Neuchâtel avant son départ pour l’Amérique. Il dirige de 1846 à 1852 la colonie Alpina créée avec Philippe Suchard dans l’Etat de New York: « l’acquisition de cette contrée a été faite par MM. [Philippe] Suchard et [Charles-Louis] Favarger, en leur nom et en celui des capitalistes neuchâtelois et fribourgeois, sous la raison sociale Suchard, Favarger et Cie, d’Alpina. Le but de cette société est l’exploitation de minerai de fer qui abonde à Alpina, et la conversion des vastes forêts qui couvrent le sol, en terres labourables, au moyen de la vente des susdites terres à des colons » Voir Anne-Françoise Schaller-Jeanneret: « Favarger, Charles » in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) et Philippe Suchard, Charles Vicarino, Charles-Louis Favarger, Notice sur Alpina : terres situées dans les comtés de Jefferson et Lewis, État de New-York, Imprimerie H. Wolfrath, 1847, Neuchâtel, p. 4.
  24. Voir Rita Stöckli, « Neuchâtel, affaire de » et Hans Senn, « Service actif » in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS).
  25. Curieusement, les rectangles monochromes noirs représentés sur le socle de la statue semblent vouloir évoquer les bas-reliefs en bronze jamais réalisés.
  26. Auguste Bachelin, Op. cit., p. 254.
  27. Lettre d’Aubert Parent à destination des Quatres Ministraux, 22 septembre 1804. Archives communales de Neuchâtel, Travaux publics, Monument, David de Pury – Constructions P. N° 13 case 3, p. 13.
  28. Auguste Bachelin, Op. cit.. 252.
  29. Fiche d’inventaire, n°AA 1980.31, Mahn.
  30. Cet espace honore désormais Tilo-Frey, première Neuchâteloise et suisso-camerounaise élue au Parlement fédéral de 1971 à 1975 et membre du Parti radical-démocratique (PRD) – ancêtre du Parti Libéral Radical (PLR).
  31. Marc-Antoine Kaeser, « Louis Agassiz » in Pierre-André Taguieff, Dictionnaire historique et critique du racisme, Paris, Presses Universitaires de France, p. 25.
  32. Pour plus d’informations sur sa biographie, voir la version française en ligne de l’exposition « Gletscherforscher, Rassist : Louis Agassiz (1807–2013) » Hans Fässler, Hans Barth, Hannah Traber, Sasha Huber.
  33. « En 1863, il recommande ainsi aux autorités de l’Union de concentrer les esclaves affranchis dans certaines zones des états du Sud, afin d’éviter les conséquences selon lui néfastes de la contamination réciproque des races blanche et noire ». Voir la notice biographique de Louis Agassiz sur le site de l’université de Neuchâtel.
  34. David Starr Jordan, Days of a Man: Being the Memories of a Naturalis, Teacher and Minor Prophet of Democracy, Vol. 2, 1920-1921 (Yonkers-on-Hudson: World Book Company, 1922), p. 173.
  35. Antonio Frilli (1835-1902) était un sculpteur florentin. Le cartel du Cantor Arts Center à propos de son œuvre Minerva Giustiniani (c.1890), énonce que son entreprise, créée en 1860, était internationalement reconnue pour ses répliques de statues célèbres.
  36. Lettre de Jane Stanford à Andrew Dickson White (19 Mai 1901), SC0033B_s1_b02_f04_i025 in Reports of the advisory committee on renaming Jordan Hall and removing the statue of Louis Agassiz, 14 Septembre 2020, p. 57.
  37. Aucune source consultée ne permet malheureusement d’identifier le titre de l’ouvrage.
  38. Une médaille frappée en 1875 à l’hôtel des monnaies de Philadelphie représentant le naturaliste porte l’inscription suivante : Terra mari que ductor indicatione naturae (« À travers les terres et la mer, il nous conduit en expliquant la nature »). Voir Auguste Bachelin, Op. cit., p. 178.
  39. Susan Wels, The Art of History in Sandstone & Tile, Winter 2013, vol. 37, nr. 1, p. 16.
  40. Selon Elena Danielson, Archivist Emerita à l’Univeristé de Stanford, et Oleg Lubykin sculpteur et restaurateur (ayant notamment recréé en 2013 à partir d’images d’archives les sculptures de Gutenberg et Franklin, manquantes depuis 1949) contactés par courrier électronique, la sculpture est actuellement encaissée et stockée sur le campus, dans le département d’archéologie. Le rapport du comité consultatif pour le retrait de la statue propose qu’elle soit relocalisée au Cantor Art Center ou dans un autre espace du campus où elle pourrait être exposée en compagnie de documents explicatifs sur la vie et les positions d’Agassiz et sur l’histoire de la statue à Stanford. Voir Reports of the advisory committee on renaming Jordan Hall and removing the statue of Louis Agassiz, 14 septembre 2020, p. 41.
  41. David Starr Jordan, auteur de The Blood of the Nation: A study of the decay of races, through the survival of the unfit (1901), présida la première organisation eugénique des États-Unis, une section de l’American Breeders Association en 1906 et influença la première loi américaine sur la stérilisation forcée promulguée en Indiana, suivi par celle de l’état de Californie en 1909. En 1928, il fit partie du premier conseil d’administration de la Human Betterment Foundation, organisation eugénique préconisant une législation sur la stérilisation obligatoire aux États-Unis. « Environ 60 000 personnes furent ainsi stérilisées, en majorité des femmes jeunes. (…) Les lois de stérilisation visaient (…) les « personnes socialement inaptes » : « (1) les débiles mentaux ; (2) les fous; (3) les criminels (y compris les délinquants et les dévoyés); (4) les ivrognes; (5) les malades (tuberculeux, syphilitiques…)… ; (7) les aveugles; (8) les sourds; (9) les difformes; (10) les individus à charge (y compris les orphelins, les bons à rien, les gens sans domicile…) ». Le mode opératoire était la vasectomie ou la salpingectomie, plus rarement la castration (Utah, Kansas). L’application des lois de stérilisation varia selon les États : elles furent appliquées dans les asiles financés par les fonds publics, et ont surtout touché les pauvres, les femmes jeunes et les minorités ethniques ».Voir Dominique Aubert-Marson, Les politiques eugénistes aux États-Unis dans la première moitié du XXe siècle in Médecine/Science n° 3, vol. 21, mars 2005, pp. 321-322. Le mouvement eugéniste américain bénéficia du financement de part de la Carnegie Institution, de la Rockefeller Fondation, du géant du chemin de fer Edward Henry Harriman et également du docteur John Harvey Kellogg (inventeur des « Corn Flakes »). Voir Julie Vézina, Les politiques de stérilisation sexuelle au Canada et aux États-Unis : une pratique à l’intersection de rapports de genre, de race et de classe, mémoire de master à l’université de Montréal, Département de sociologie Faculté des arts et des sciences, avril 2010. « De 1907 à 1940, 35 États des États-Unis, deux provinces canadiennes, l’Allemagne, l’Estonie, le Danemark, la Finlande, la Norvège, la Suède et la Suisse promulguent des lois de stérilisation, volontaire ou forcée, visant l’élimination de traits considérés comme des maladies héréditaires (déficience mentale, la déviation sexuelle, …) ». Voir Laurence Perbal, Génétique humaine et eugénisme anglo-saxon au début du 20ème siècle ou comment la génétique réclame son indépendance in Bulletin d’histoire et d’épistémologie des sciences de la vie, 2011/1 (Volume 18), p. 49. Le canton de Vaud promulgue une loi en 1928, la première en Europe, favorable à la stérilisation de certains éléments de sa population. « Il s’agissait d’introduire une disposition permettant au Conseil de santé de décider la stérilisation de certaines personnes anormales » ; de porter « atteinte à l’intégrité corporelle des individus ». Les motifs alors évoqués devant le Grand Conseil vaudois étaient l’« hygiène sociale préventive ». (…) La pratique est privée dans les cantons de Genève et Neuchâtel, inexistante dans les cantons de Fribourg et Valais ». Voir Jacques Gasser, Geneviève Heller et Gilles Jeanmonod, Dégénérescence de l’eugénisme ? Autour de la stérilisation non volontaire en Suisse romande durant le 20ème siècle in Bulletin des médecins suisses / 2001; 82: Nr. 3, p. 77.
  42. Maurice Agulhon énonce que « la statue type du grand homme au XIXème siècle le représente de pied en cap (c’est une « figure »), vêtu comme il l’était en son temps (la nudité ou le drapé romain disparurent assez vite), à cheval, debout, ou assis, selon sa fonction ; le tout posé sur un socle parallélépipédique dont les quatre faces verticales, vrais tableaux d’affichage, portent des inscriptions, ou des bas-reliefs d’appoint ». Voir Maurice Agulhon, Nouveaux propos sur les statues de « grands hommes » au XIXème siècle in Romantisme, 1998, n°100, p. 13. Le piédestal est d’ailleurs souvent plus haut que la statue elle-même, permettant de la rendre visible de loin.
  43. Annie Duprat, Thomas W. Gaehtgenset, Gregor Wedekind (dir.), Le culte des grands hommes 1750‑1850, Paris, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme in Annales historiques de la Révolution française 363, janvier-mars 2011, p. 191.
  44. Emmanuel Fureix, Jacqueline LALOUETTE, Un peuple de statues. La célébration sculptée des grands hommes (1804-2018) in Revue d’histoire du XIXème siècle, Société d’histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXème siècle, 59 | 2019, pp. 246-249.
  45. Maurice Agulhon, La statue de grand homme. Critique politique et critique esthétique in Mil neuf cent. Revue d’histoire intellectuelle, 2003/1 (n° 21), p. 19.
  46. Guy Breton, Hégésippe Simon, précurseur de la démocratie in Historama, no 47, janvier 1980, pp. 111-115.
  • Bibliographie
  • Ouvrages
  • BACHELIN, Auguste, Iconographie neuchâteloise ou Catalogue raisonné des tableaux, dessins, gravures, statues, médailles, cartes et plans, relatif du canton de Neuchâtel, Wolfrath et Metzner, 1878.
  • CLOTTU, Olivier, L’aigle prussienne dans les lettres de noblesse et d’armoiries concédées par le Roi de Prusse à des Suisses, Archives héraldiques suisses n°95, 1981.
  • DAVID, Thomas, ETEMAD, Bouda, SCHAUFELBUEH, Janick Marina, La Suisse et l’esclavage des Noirs, Editions Antipodes et SHSR, seconde édition, 2020.
  • FORSTER, Gilles, Neuchâtel, l’esclavage et la traite négrière : entre mémoire refoulée et histoire occultée in Donatella Bernardi & Noémie Etienne (Hgs.), Eternal Tour 2009, Neuchâtel.
  • HENRY, Philippe, JELMINI, Jean-Pierre (dir.), Histoire du pays de Neuchâtel, t. 2, De la Réforme à 1815, Hauterive, 1991.
  • JEANNERET, Maurice, L’érection difficile du monument de Purry, Musée neuchâtelois, 1955.
  • JELMINI, Jean-Pierre, Neuchâtel 1011-2011: mille ans – mille questions – mille et une réponses, G. Attinger, Neuchâtel, 2010.
  • JORDAN, David Starr, Days of a Man: Being the Memories of a Naturalis, Teacher and Minor Prophet of Democracy, Vol. 2, 1920-1921 (Yonkers-on-Hudson: World Book Company, 1922).
  • NORA, Pierre, Les lieux de mémoire, tome 1, Paris, Gallimard, coll. : « Bibliothèque illustrée des histoires », 1984.
  • RIEGL, Aloïs, Le culte moderne des monuments, éditions Alia, Paris, 2016.
  • ROULET, Louis-Edouard, David de Pury 1709-1786, Gilles Attinger, Neuchâtel, 1986.
  • SUCHARD, Philippe, VICARINO, Charles, FAVARGER, Charles-Louis, Notice sur Alpina : terres situées dans les comtés de Jefferson et Lewis, État de New-York, Imprimerie H. Wolfrath, 1847, Neuchâtel.
  • VÉZINA, Julie, Les politiques de stérilisation sexuelle au Canada et aux États-Unis : une pratique à l’intersection de rapports de genre, de race et de classe, mémoire de master à l’université de Montréal, Département de sociologie Faculté des arts et des sciences, avril 2010.
  • Articles
  • AGULHON, Maurice, La statue de grand homme. Critique politique et critique esthétique in Mil neuf cent. Revue d’histoire intellectuelle, 2003/1 (n° 21).
  • AGULHON, Maurice, Nouveaux propos sur les statues de « grands hommes » au XIXème siècle in Romantisme, 1998, n°100.
  • AUBERT-MARSON, Dominique, Les politiques eugénistes aux États-Unis dans la première moitié du XXème siècle in Médecine/Science n° 3, vol. 21, mars 2005.
  • BRETON, Guy, Hégésippe Simon, précurseur de la démocratie in Historama, no 47, janvier 1980.
  • CRETTAZ-STÜRZEL, Elisabeth et FLOREY, Madeleine, Une place et une statue in Passé simple, mensuel romand d’histoire et d’archéologie, 2020/59.
  • DUPRAT, Annie, Thomas W. Gaehtgenset, Gregor Wedekind (dir.), Le culte des grands hommes 1750 1850, Paris, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme in Annales historiques de la Révolution française 363, janvier-mars 2011.
  • FUREIX, Emmanuel, Jacqueline LALOUETTE, Un peuple de statues. La célébration sculptée des grands hommes (1804-2018) in Revue d’histoire du XIXème siècle, Société d’histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXème siècle, 59 | 2019.
  • GASSER, Jacques, HELLER, Geneviève et JEANMONOD, Gilles, Dégénérescence de l’eugénisme ? Autour de la stérilisation non volontaire en Suisse romande durant le 20ème siècle in Bulletin des médecins suisses / 2001; 82: Nr. 3.
  • GEHRIG Emmanuel, David de Pury : l’embarrassant bienfaiteur, in Passé simple, mensuel romand d’histoire et d’archéologie, nr. 29, novembre 2017.
  • KAESER, Marc-Antoine, « Louis Agassiz » in Pierre-André Taguieff, Dictionnaire historique et critique du racisme, Paris, Presses Universitaires de France.
  • PERBAL, Laurence, Génétique humaine et eugénisme anglo-saxon au début du 20ème siècle ou comment la génétique réclame son indépendance in Bulletin d’histoire et d’épistémologie des sciences de la vie, 2011/1 (Volume 18).
  • WELS, Susan, The Art of History in Sandstone & Tile, Winter 2013, vol. 37, nr. 1.
  • Ressources internet
  • BARRELET, Jean-Marc, « Neuchâtel (canton) » in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS). Voir [en lien], consulté le 22.08.2022.
  • INDERWILDI, Frédéric, « Pury, David de », in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS). Voir [en lien], consulté le 22.08.2022.
  • SENN, Hans, « Service actif » in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS). Voir [en lien], consulté le 22.08.2022.
  • SCHALLER-JEANNERET, Anne-Françoise, « Favarger, Charles » in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS). Voir [en lien], consulté le 22.08.2022.
  • STÖCLKI, Rita, « Neuchâtel, affaire de » in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS). Voir [en lien], consulté le 22.08.2022.
  • VOLORIO PERRIARD, Myriam, « Pourtalès, Jacques-Louis de » in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS). Voir [en lien], consulté le 22.08.2022.
  • DOWNER, Jon, Call it What it is in Introducing « Tribute » – a family of 8 fonts by Frank Heine, released by Emigre Fonts (2003). Voir [en lien], consulté le 22.08.2022.
  • Pétition du Collectif pour la mémoire, On ne veut plus de statue d’esclavagiste ! Pour que la statue de David de Pury soit retirée, lancée le 09 juin 2020 sur Change.org et déposée à la Chancellerie de Neuchâtel le 17 juillet 2020. Voir [en lien], consulté le 22.08.2022.
  • La notice biographique de Louis Agassiz sur le site de l’université de Neuchâtel. Voir [en lien], consulté le 22.08.2022.
  • Version française en ligne de l’exposition « Gletscherforscher, Rassist : Louis Agassiz (1807–2013) » Hans Fässler, Hans Barth, Hannah Traber, Sasha Huber. Voir [en lien], consulté le 22.08.2022.
  • Cartel de l’œuvre Minerva Giustiniani (c.1890), par Antonio Frilli (1835-1902) rédigé par le Cantor Arts Center. Voir [en lien], consulté le 22.08.2022.
  • Reports of the advisory committee on renaming Jordan Hall and removing the statue of Louis Agassiz, 14 septembre 2020. Voir [en lien], consulté le 22.08.2022.
  • Archives
  • Lettre d’Aubert Parent à destination des Quatres Ministraux, 22 septembre 1804. Archives communales de Neuchâtel, Travaux publics, Monument, David de Pury – Constructions P. N° 13 case 3.
  • Statue anonyme de David de Pury d’après David d’Angers en bois et métal peints., fiche d’inventaire, n°AA 1980.31, Mahn.